taxes sur les locations

Quelle imposition sur les revenus locatifs saisonniers ?

Comme toutes autres activités lucratives, la location saisonnière, qui est également une source de revenus de nombreux propriétaires de logement, impose de payer un impôt dans chaque activité. Et ce, au moment même de la déclaration du logement auprès des autorités. Vous songez à mettre votre maison en location saisonnière ? Découvrez dans cet article les impôts sur les revenus locatifs saisonniers.

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Spécificités des impôts sur la location saisonnière

Les impôts sur les revenus de location saisonnière sont calculés à partir des charges et des loyers. De ce fait, tout ce qui est à louer est à déclarer auprès de l’administration pour être imposable. Ce qu’il faut savoir, c’est que l’impôt dans la location saisonnière est le même que l’impôt dans la location de meublé à longue durée. Elle n’est pas dans les revenus fonciers, mais dans le critère des BIC ou Bénéfices Industriels et Commerciaux. 

Cependant, l’existence de deux exceptions est à savoir sur l’imposition en location saisonnière : 

Première exception

Pour une partie de votre résidence louée, les loyers annuels ne doivent pas dépasser la limite normale (180 euros environ) par mètre carré. 

Deuxième exception

Les revenus que vous gagnez sont engagés dans un secteur d’activité comme une chambre d’hôtel. En même temps, ces revenus ne doivent pas dépasser les 760 euros.

Vous serez soumis entre deux types de régimes déclaratoires suivant les revenus sur les charges et les loyers si vos revenus sont inclus dans l’impôt de location saisonnière. Ce régime s’appliquera pendant un an. 

 

Les deux sortes de régimes pour les impôts en location saisonnière

Deux types de régimes d’imposition régissent la location saisonnière :

  • le régime réel ;
  • le régime forfaitaire. 

Régime réel

imposition sur les revenus locatifs saisonniers

En imposition ou impôt de location saisonnière, lorsque la limite fixée en matière de revenus par an est franchie, vous allez passer au régime réel. Vous pouvez également demander de passer à ce régime, ce qui vous permettra d’avoir des avantages de fiscalité. Ce régime réel est plus complexe, car il requiert une connaissance en comptabilité. Le régime réel n’est pas la meilleure option si vous préférez une simple imposition en location saisonnière. 

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Les charges et les frais ainsi que tous les revenus tirés du titre de location des loyers et du meublé sont déduits de ce régime réel. En plus de tout cela, les charges de gestion et de la propriété comme les frais financiers, réparations et taxes sont rattachées à l’entretien de la location du logement et sont autant déduites avec ce régime. 

La déduction de ces impôts en location saisonnière est selon la durée de location du logement et le bénéfice réel selon l’impôt. 

Régime forfaitaire

La location saisonnière peut être classique et classée.

Location saisonnière classique

Dans la Location saisonnière classique, le régime forfaitaire est appliqué dans le cas où les revenus annuels n’atteignent pas les 32 900 euros. Ce régime est également nommé micro BIC ou micro-entreprise et ne demande aucune connaissance en comptabilité. 

L’avantage de ce régime forfaitaire est la possibilité de profiter d’une baisse forfaitaire de 50 % lors du paiement de l’impôt en location saisonnière. Cela veut dire que l’impôt que vous devez payer sera calculé par rapport à la moitié des revenus, des loyers et des charges en un an. 

Location saisonnière classée

Pour la location classée (meublé de tourisme), l’imposition en location saisonnière est plus intéressante. Ici, vous avez droit à une baisse de 71 % sur les loyers et le seuil de bénéfice ne dépasse pas la limite de 82 200 euros. 

En conclusion, des bénéfices pourront être tirés dans la location saisonnière même si vous devez payer des impôts. Vous avez le choix entre les deux types de régimes en fonction de vos recettes.